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Oui, il y a le placage au Chrome décoratif, desservant les produits tels que les pare-chocs, les roues de voitures, ou encore les accessoires de décoration reflétant l’aspect miroir du Chrome, sans toutefois avoir besoin d’une dureté et d’une résistance particulière à l’usure ou à la corrosion.

Il y a aussi le placage au Chrome dur, pour des applications d’usure telles que les rouleaux d’imprimerie, les tiges de pistons hydrauliques, les moules industriels et les arbres de pompes.

Le chrome industriel dur est un placage très dur qui peut atteindre 70 Rc.  Le chrome ne rouille pas et est une bonne protection à l'usure pour le matériel de base.

Le Chrome en soi ne corrode pas. Toutefois, dû à sa micro structure poreuse, le métal de base peut corroder et donc affecter le placage au Chrome. Par contre, il existe plusieurs alternatives pour éviter la corrosion, tel que le placage d’une sous-couche de cuivre, ou le traitement d’oxydation noire.

Non. La dureté atteinte par le Chrome (62-72 RC) ne permet que la rectification pour le contrôle dimensionnel d’une pièce.

Les limites contraignant le placage au Chrome se définissent par la conductibilité de la pièce à Chromer, par les dimensions et par les endroits à plaquer. Partout où l’on peut positionner une anode, on peut plaquer.

Les états de surfaces se différencient par leurs valeurs numériques en RA ou en RMS. Principalement, il y a le fini rectifié qui se situe entre 16 et 64 RA, la finition polie de 16 RA et moins, puis la finition miroir de 2 à ¼ de RA, appelée la superfinition. Ensuite, on retrouve des variances d’états de surface tel que les finis satinés et les finis mâts.

Le fini mât représente une surface rectifiée et polie à laquelle on applique un jet de sable uniforme avec une grosseur de grain déterminée, pour obtenir un état de surface texturé et grisâtre. Cette technique est utilisée pour ses propriétés absorbantes supérieures et pour son effet de texture. On l’utilise entre autre dans le domaine de l’imprimerie et du plastique.